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Banc-bavard

« Pour notre santé mentale, réparons le lien social » tel est la thématique des Semaines d’Information en Santé Mentale (SISM) 2025.

Sous l’impulsion de la coordinatrice du Conseil Local en Santé Mentale de Bourg en Bresse, différents acteurs se sont mobilisés autour de cette thématique et l’idée d’installer des bancs bavards dans les communes de Bourg en Bresse, Péronnas et Saint Denis les Bourg est née.

CLSM Bourg en Bresse

Un banc bavard c’est quoi ?

Un banc où tout à chacun peut venir s’assoir et discuter avec une autre personne. Un temps d’échange « gratuit », juste pour le plaisir de discuter et de rencontrer l’autre. Car, le lien social est un lien qui engage l’autre vers nous, il nous libère, par la même occasion, du stress provoqué par notre isolement et note sentiment de solitude.

Pour la ville de Bourg en Bresse :

  • Centre ville au CarrĂ© Amiot
  • Quartier de la grande Reyssouze Ă  cĂ´tĂ© de la MĂ©diathèque

Pour Péronnas :

  • Sur la place Ă  l’angle des rues Grange Magnin et Des chanels vers la cabane aux livres rĂ©alisĂ©e par les enfants du Conseil Municipal des Enfants (CME)

Pour Saint Denis les Bourg :

  • Devant le pĂ´le Pyramide

Programme des Semaines d’Information sur la SantĂ© Mentale (SISM) 2025

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Programme des Semaines d’Information sur la SantĂ© Mentale (SISM) 2025

Vous ĂŞtes professionnel, bĂ©nĂ©vole et/ou habitant de l’Ain ?
Venez participer aux Semaines d’Information sur la SantĂ© Mentale 2025 (SISM) du 6 au 19 octobre 2025. Cette annĂ©e la thĂ©matique est « POUR NOTRE SANTE MENTALE, REPARONS LE LIEN SOCIAL » avec plus de 43 Ă©vènements prĂ©vus dans l’Ain.

Selon l’OMS, « des liens sociaux de qualité sont essentiels à notre santé mentale et physique ainsi qu’à notre bien-être ». Avoir un réseau relationnel satisfaisant « procurerait avant tout un soutien permettant de modérer le stress suscité par certains événements ou situations », et pourrait jouer un rôle de protection contre le risque de dépression. Également, les personnes avec une diversité et une densité de contacts sociaux ont une estime de soi plus élevée, une meilleure qualité de sommeil et d’alimentation, et sont plus nombreuses à avoir une pratique sportive régulière. Notre rapport aux autres agit sur notre santé mentale, mais aussi globale. Or, il y n’y a jamais eu autant de personnes se sentant seules dans le monde. A tous les âges de la vie, les liens que l’on entretient avec les autres nous permettent de nous définir en tant qu’individu, et en tant que groupe. Les personnes faisant l’objet de discriminations, que cela soit basé sur leur identité de genre, leur origine ethnique, ou encore leur handicap ou leur trouble psychique, sont amenées à vivre des exclusions sociales : les préjugés et les stéréotypes créant une barrière d’accès aux opportunités sociales, économiques ou éducatives. Les actions de santé communautaire, créées par et pour les personnes, sont essentielles à la promotion du lien social.

Source : https://www.semaines-sante-mentale.fr

Dans le dĂ©partement de l’Ain, grâce Ă  une dynamique partenariale de nombreux acteurs se sont mobilisĂ©s pour proposer plus de 43 Ă©vènements. Ce programme dĂ©taille ces Ă©vènements par grand secteur gĂ©ographique. Vous retrouverez Ă©galement un agenda rĂ©capitulatif par date Ă  la fin du programme, ainsi qu’une page explicative des sigles.

TĂ©lĂ©charger ci-dessous le programme et l’affiche des SISM dans l’Ain,

Projet Territorial de SantĂ© Mentale (PTSM) – enquĂŞte d’Ă©valuation du PTSM 1

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Projet Territorial de SantĂ© Mentale (PTSM) – enquĂŞte d’Ă©valuation du PTSM 1

Le Projet Territorial de SantĂ© Mentale de l’Ain (PTSM 01) est pilotĂ© par la Coordination SantĂ© Mentale de l’Ain (financĂ©e par l’Agence RĂ©gionale de SantĂ©, portĂ©e par le Centre PsychothĂ©rapique de l’Ain).

La feuille de route de ce premier PTSM comporte 19 actions, son échéance approche.

C’est pourquoi nous vous proposons de rĂ©pondre Ă  un questionnaire qui nous aidera Ă  connaĂ®tre votre avis sur le dĂ©ploiement de ce PTSM et identifier des amĂ©liorations pour le prochain, en cours d’Ă©laboration.

https://forms.office.com/e/u5qC3BbN1A

Que vous soyez professionnel, Ă©lu, bĂ©nĂ©vole, citoyen… vous ĂŞtes force de propositions grâce Ă  cette enquĂŞte.

Nous vous remercions de bien vouloir répondre avant le 15 septembre 2025.

N’hĂ©sitez pas Ă  relayer cette information. Plus vous serez nombreux Ă  complĂ©ter cette Ă©valuation plus nous pourrons progresser dans l’intĂ©rĂŞt de la SantĂ© Mentale pour tous dans notre dĂ©partement !

 

FORUM SANTE AU LYCEE CARRIAT A BOURG EN BRESSE

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FORUM SANTE AU LYCEE CARRIAT A BOURG EN BRESSE

Mardi 6 mai 2025, 25 classes d’élèves de première (7 classes de la filière générale, 9 classes de la filière technologique et 9 classes de la filière professionnelle) soit 644 élèves ont participé au premier forum santé du lycée.

Une initiative à but informatif et préventif impulsée par Alice Lefevre, l’infirmière du lycée Carriat et soutenue par Christine Diot, Coordinatrice du Conseil Local en Santé Mentale (CLSM) de Bourg en Bresse.

Les élèves ont ainsi pu rencontrer différents acteurs de la ville de Bourg en Bresse.

Cinq stands étaient présents avec des thématiques différentes :

L’objectif : Permettre aux élèves d’identifier des acteurs clés de la santé sur leur territoire, savoir où les retrouver si besoin, poser toutes les questions qui les préoccupent..

Une journée intense, riche d’échanges et d’interactions positives.

Un grand merci à M. Flecher, proviseur du lycée Carriat, ainsi qu’aux partenaires, aux élèves, et à leurs enseignants d’avoir fait de ce forum une réussite !

Rehab à Domicile : l’appli indispensable pour la santé mentale

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Rehab à Domicile : l’appli indispensable pour la santé mentale

Pour qui ?

L’application mobile « La réhab à domicile » a initialement été conçue pour accompagner les usagers des services de réhabilitation psychosociale dans l’appropriation de leurs soins depuis leur domicile, au quotidien et quand ils le souhaitent. Elle s’adresse désormais à un public beaucoup plus large avec une proposition inédite d’accès à des multiples ressources concernant la santé mentale, les troubles psychiques, et des outils de soins facilement utilisables par tous. Ainsi les personnes concernées par un trouble psychique ou un trouble du neurodéveloppement, les proches, les professionnels de santé, et tous ceux qui s’intéressent à la santé mentale et aux trouble cognitifs peuvent bénéficier de cette boite à outils numérique, créée et alimentée chaque semaine par les professionnels du dispositif de réhabilitation psychosociale du CPA en collaboration avec des usagers.

Objectifs

A travers cette plateforme numérique, les objectifs sont multiples : soutenir les usagers dans leur parcours de rétablissement* en leur proposant un accès en autonomie à des outils de soins de réhabilitation, favoriser les liens entre professionnels et usagers à travers cette médiation, apporter des informations aux proches, diffuser l’approche centrée rétablissement, et plus largement de communiquer sur la santé mentale.

Le Centre de Soins de Réhabilitation Psychosociale du Centre Psychothérapique de l’Ain accueille toute personne, à partir de 16 ans, résidant dans l’Ain, présentant un trouble psychique avec un retentissement fonctionnel au quotidien et qui souhaite s’engager dans un processus de changement. L’objectif étant de mieux se connaitre, reconnaître ses troubles et les accepter pour retrouver sa capacité de décider et sa liberté d’agir. Le suivi se fait en concertation avec les autres professionnels du champs sanitaire et social intervenant auprès de l’usager et avec ses proches.

Ce que l’on y trouve ?

  • Des articles concernant la psychoĂ©ducation (informations sur les troubles et dĂ©veloppement de stratĂ©gies pour y faire face) et des informations sur la santĂ© mentale
  • Des exercices de stimulation cognitive (entrainement de la mĂ©moire, de l’attention, de la flexibilitĂ© …) dont la cognition sociale (ensemble des cognitions intervenant dans les interactions sociales comme la reconnaissance des Ă©motions, l’interprĂ©tation, la thĂ©orie de l’esprit …)
  • Des outils de gestion de l’anxiĂ©tĂ©
  • Des vidĂ©os d’exercices d’activitĂ© physique adaptĂ©e
  • Des activitĂ©s stimulant la crĂ©ativitĂ© et l’imagination
  • Des idĂ©es pour ĂŞtre plus autonome au quotidien (ex : recettes de cuisine)
  • Des liens vers des articles, films, sĂ©ries sur des thèmes spĂ©cifiques
  • Des liens vers l’actualitĂ© culturelle, des idĂ©es de sorties pour stimuler l’insertion sociale et le lien aux autres
  • Des challenges en ligne

MENTALO : La 1ère grande étude scientifique nationale pour le bien-être mental des 11-24 ans !

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MENTALO : La 1ère grande étude scientifique nationale pour le bien-être mental des 11-24 ans !

Dans le cadre de la Grande Cause Nationale SantĂ© Mentale, Mentalo l’Ă©tude sur le bien-ĂŞtre mental des 11 Ă  24 ans est mise en place par l’Inserm avec le soutien du Ministère de l’Education Nationale, du Ministère de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche et du Ministère de la santĂ©.

Elle a pour objectif de :

  • Faire un Ă©tat des lieux du bien-ĂŞtre mental des jeunes et d’identifier les facteurs qui les rendent plus rĂ©silients ou plus vulnĂ©rables.
  • DĂ©stigmatiser la santĂ© mentale pour que les jeunes en parlent facilement
  • Proposer dès la rentrĂ©e 2025 un outil de prĂ©vention pour les accompagner.

Mentalo c’est quoi ?

C’est la première grande étude nationale sur le bien-être mental des 11-24 ans. Elle les questionne plusieurs fois dans l’année, afin de suivre l’évolution de leur bien-être et d’identifier les facteurs qui y sont associés.

Pourquoi ?

Plusieurs études font état d’une dégradation de l’état de bien-être mental des 11-24 ans. Pour bien prévenir et bien agir, il faut connaître la réalité et le pourquoi de cette situation. A partir des résultats, nous développerons des programmes de préventions pertinents.

Comment ?

L’étude Mentalo a été construite avec les 11-24 ans en s’appuyant sur une approche participative de la recherche. Plus de 300 jeunes ont construit l’étude Mentalo avec les chercheurs. Nous les en remercions !

Par qui ?

Elle est menée par des chercheurs du laboratoire ECEVE de l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et de l’Université Paris Cité. Elle est financée par le ministère des Solidarités et de la Santé, l’Inserm et le mécénat des mutuelles AXA.

Quand ?

L’étude Mentalo est lancée depuis mai 2024 et prendra fin en 2026.

OĂą ?

Les questionnaires sont à retrouver sur leur web app via ce lien : https://app.etude-mentalo.fr !

 

LE CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE BUGEY SUD

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LE CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE BUGEY SUD

Depuis 2023, le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) BUGEY SUD est porté par la Coordination Santé Mentale de l’Ain (CoSM01) au sein du Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA) de l’association ORSAC.

La mise en place du CLSM se dĂ©roule en 3 grandes Ă©tapes : une phase de diagnostic, d’Ă©laboration d’une feuille de route en concertation avec les acteurs du territoire (Ă©lus, professionnels, bĂ©nĂ©voles, grand public, personnes concernĂ©es, aidants) et de mise en Ĺ“uvre des actions, intĂ©grant l’Ă©valuation du dispositif et des actions.

L’ensemble du processus est assurĂ© par une coordinatrice, que vous pouvez joindre via l’email de la CoSM01, en prĂ©cisant le territoire concernĂ© : cosm01@orsac-cpa01.fr

Les étapes de mise en œuvre du CLSM

  • Constituer les instances (comitĂ© de pilotage, comitĂ© technique..)
  • Actualiser le diagnostic santĂ© mentale
  • Elaborer la feuille de route en concertation avec les acteurs du territoire
  • Mettre en Ĺ“uvre la feuille de route (2025-2029)
  • Evaluer les actions et le dispositif

LE CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE TERRE VALSERHĂ”NE L’INTERCO

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LE CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE TERRE VALSERHĂ”NE L’INTERCO

Depuis janvier 2025, en lien avec le Contrat Local de SantĂ© (axe santĂ© mentale), le Conseil Local de SantĂ© Mentale (CLSM) TERRE VALSERHĂ”NE L’INTERCO est portĂ© par la Coordination SantĂ© Mentale de l’Ain (CoSM01) au sein du Centre PsychothĂ©rapique de l’Ain (CPA) de l’association ORSAC.

La mise en place du CLSM se dĂ©roule en 3 grandes Ă©tapes : une phase de diagnostic, d’Ă©laboration d’une feuille de route en concertation avec les acteurs du territoire (Ă©lus, professionnels, bĂ©nĂ©voles, grand public, personnes concernĂ©es, aidants) et de mise en Ĺ“uvre des actions, intĂ©grant l’Ă©valuation du dispositif et des actions.

L’ensemble du processus est assurĂ© par une coordinatrice, que vous pouvez joindre via l’email de la CoSM01, en prĂ©cisant le territoire concernĂ© : cosm01@orsac-cpa01.fr

Les étapes de mise en œuvre du CLSM

  • Constituer les instances (comitĂ© de pilotage, comitĂ© technique..)
  • Actualiser le diagnostic santĂ© mentale
  • Elaborer la feuille de route en concertation avec les acteurs du territoire
  • Mettre en Ĺ“uvre la feuille de route (2025-2029)
  • Evaluer les actions et le dispositif

VIOLENCES

QUE FAIRE FACE à UNE SUSPICION OU UNE RÉVÉLATION DE VIOLENCE ?

LE CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE PAYS DE GEX

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LE CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE PAYS DE GEX

Depuis janvier 2025, en lien avec le Contrat Territorial de Santé (axe santé mentale), le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) PAYS DE GEX est porté par la Coordination Santé Mentale de l’Ain (CoSM01) au sein du Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA) de l’association ORSAC.

La mise en place du CLSM se déroule en 3 grandes étapes : une phase de diagnostic, d’élaboration d’une feuille de route en concertation avec les acteurs du territoire (élus, professionnels, bénévoles, grand public, personnes concernées, aidants) et de mise en œuvre des actions, intégrant l’évaluation du dispositif et des actions.

L’ensemble du processus est assuré par une coordinatrice, que vous pouvez joindre via l’email de la CoSM01, en précisant le territoire concerné : cosm01@orsac-cpa01.fr

Les étapes de mise en œuvre du CLSM

  • Constituer les instances (comitĂ© de pilotage, comitĂ© technique..)
  • Actualiser le diagnostic santĂ© mentale
  • Elaborer la feuille de route en concertation avec les acteurs du territoire
  • Mettre en Ĺ“uvre la feuille de route (2025-2029)
  • Evaluer les actions et le dispositif

Violences conjugales ou intrafamiliales

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Violences conjugales ou intrafamiliales

Dernière mise à jour : 30/10/2024

Qu'est-ce que sont les violences conjugales ?

La violence conjugale peut être de la violence physique ou sexuelle, de la violence psychologique ou de la violence économique.

La violence physique se caractĂ©rise par l’emploi de gestes violents dans le but de vous blesser.

« Il jouait beaucoup Ă  du poker en ligne et un jour, je ne sais pas pourquoi, comment, il a pĂ©tĂ© un plomb, ça a Ă©tĂ© la première fois oĂą il a tentĂ© de m’Ă©tranger […] »

« Quand je suis passagère en voiture, je ne dois pas regarder les passants sinon ce sont des coups de poing dans les genoux. »

« Je donne le sein et on me tabasse dans le dos en même temps. »

La violence sexuelle est un geste à caractère sexuel commis sans votre consentement, sous la menace ou le chantage.

Voici quelques exemples de violence physique et/ou sexuelle :

  • ĂŠtre giflĂ©
  • Recevoir des coups de poing, des coups de ceinture ou autre
  • ĂŠtre tirĂ© par les cheveux ou ĂŞtre poussĂ©
  • Subir des attouchements sexuels sous la contrainte
  • Subir une relation sexuelle sous la contrainte

La violence psychologique est un comportement ou un ensemble d’actes qui visent Ă  vous rabaisser ou Ă  vous dĂ©nigrer.

Voici quelques exemples de violence psychologique :

  • Propos dĂ©valorisants ou dĂ©nigrants, tenus en privĂ© ou en public
  • Insultes
  • Menaces (de diffusion de vidĂ©os Ă  caractère sexuelle par exemple)

« Quand on s’est rencontrĂ©, je devais partir en voyage avec une copine Ă  Djerba. Il ne comprenait pas l’intĂ©rĂŞt et il m’a fait passer pour ce que je n’Ă©tais pas en me disant que j’y allais pour du c**. Il continuait en me disant que j’Ă©tais libre mais qu’il prĂ©fĂ©rait que je n’y aille pas. J’ai annulĂ© mon voyage. »

« Parce qu’un homme m’a recousu Ă  mon accouchement j’Ă©tais une grosse s*****. Il m’a interdit de reprendre la pilule parce que j’Ă©tais une grosse s*****. Je suis retombĂ©e enceinte 20 mois plus tard. »

La violence Ă©conomique est un comportement qui vise à vous priver d’autonomie financière, et Ă  vous placer sous le contrĂ´le de votre conjoint, ou de votre partenaire de Pacs ou d’union libre.

Voici quelques exemples de violence économique :

  • ContrĂ´le total des ressources du couple et de leur utilisation
  • Privation de ressources de l’autre membre du couple
  • Mise en danger de votre patrimoine (signature d’hypothèque, souscription de crĂ©dits Ă  la consommation)

Vous ĂŞtes victime de violence conjugale si vous subissez un ou plusieurs des faits citĂ©s ci-dessus de la part de votre conjoint, ou de la part de votre partenaire de Pacs ou d’union libre.

Service Public (2024), Violences conjugales, Qu’appelle-t-on violences conjugales ? ConsultĂ© le 19/08/2024 et disponible Ă  l’URL : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12544 

Combien de personnes cela concerne ?

244 000 victimes de violences conjugales ont été enregistrées en 2022 par les forces de sécurité, soit une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente.

Deux tiers de ces violences sont des violences physiques, 30 % des violences verbales ou psychologiques et 5 % des violences sexuelles. On retrouve souvent plusieurs type de violence en même temps. La grande majorité des victimes sont des femmes (86 %) et les mis en cause sont le plus souvent des hommes (87 %). Seulement une victime sur quatre de violences conjugales a porté plainte.

Ministère de l’IntĂ©rieur et des Outre-Mer (2024), Les violences conjugales enregistrĂ©es par les services de sĂ©curitĂ© en 2022. ConsultĂ© le 19/08/2024 et disponible Ă  l’URL : https://www.interieur.gouv.fr/actualites/communiques-de-presse/violences-conjugales-enregistrees-par-services-de-securite-en-2022#:~:text=244%20000%20victimes%20de%20violences,et%205%20%25%20des%20violences%20sexuelles.

Ressources utiles

Les ressources dans l'Ain

Un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, le mĂ©decin traitant, un mĂ©decin spĂ©cialiste comme un gynĂ©cologue peuvent ĂŞtre une première porte d’entrĂ©e pour parler de son vĂ©cu et des violences subies.

Une consultation est également possible au Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse.

L’Avema, association d’aide aux victimes du dĂ©partement de l’Ain est Ă©galement ressource : 04 74 32 27 12, accueil@avema01.org.

AVEMA France Victimes 01 1, rue de la bibliothèque 01000 Bourg-en-Bresse. 

Le CIDFF de l’Ain fait, par ailleurs, partie du réseau des CIDFF – Centres d’information sur les droits des femmes et des familles. Les CIDFF informent, orientent et accompagnent le public, en priorité les femmes, dans les domaines de :

  • l’accès au droit,
  • de la lutte contre les violences sexistes,
  • du soutien Ă  la parentalitĂ©,
  • de l’emploi, de la formation professionnelle et de la crĂ©ation,
  • d’entreprise ; de l’éducation et de la citoyennetĂ©,
  • de la sexualitĂ© et de la santĂ©.

Enfin, un accueil de jour femmes et enfants est ouvert Ă  Bourg-en-Bresse.

 

Le témoignage de Delphine

Nous remercions Delphine de nous avoir livré son témoignage.

« Je suis originaire de la rĂ©gion parisienne oĂą mes parents se sont rencontrĂ©s. Mon père est originaire d’Ardèche. Celui-ci Ă©tant policier, on a rĂ©gulièrement dĂ©mĂ©nagĂ©. A 19 ans, j’Ă©tais en fin de première annĂ©e de facultĂ©, mon père m’a dit : ‘Je prends ma retraite, on va vivre en Ardèche. Qu’est ce que tu fais ? Tu viens avec nous ou pas ?’ Je lui ai rĂ©pondu que je n’aurais pas grand chose Ă  faire lĂ -bas, ce sur quoi il m’a dit ‘Dans ce cas lĂ , tu prends un appartement, tu as un mois pour trouver quelque chose’. Je l’ai vĂ©cu comme un nouvel abandon et je leur en ai beaucoup voulu. C’est dans ce contexte que je rencontre mon premier amour, un homme mariĂ©. Ça a durĂ© cinq ans. »

La rencontre

« C’Ă©tait en 2008, j’avais vers 24, 25 ans. Je travaillais et je vivais seule : mĂ©tro, boulot, dodo et copines le week-end. J’avais eu une histoire amoureuse qui s’Ă©tait finie l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, mon premier amour. Je rencontre alors cet homme qui deviendra le père de mes enfants et avec qui j’ai Ă©tĂ© mariĂ©e cinq ans. Au dĂ©but, tout est simple, tout est beau, tout est magnifique. Il est gentil. Je rencontre très vite sa famille. Ils me disent que c’est l’homme parfait, qu’il est exceptionnel, qu’il est toujours prĂ©sent, Ă  rendre service. Il est albanais et ils sont très famille. Moi, ma famille, je ne l’avais plus donc je venais de rencontrer un homme super avec une famille, c’Ă©tait la double victoire pour moi. »

Le quotidien

« Quand on s’est rencontrĂ©, je devais partir en voyage avec une copine Ă  Djerba. Il ne comprenait pas l’intĂ©rĂŞt et il m’a fait passer pour ce que je n’Ă©tais pas en me disant que j’y allais pour du c**. Il continuait en me disant que j’Ă©tais libre mais qu’il prĂ©fĂ©rait que je n’y aille pas j’ai donc annulĂ© mon voyage. Je me suis disputĂ©e avec cette copine et je ne l’ai plus revue.

On vit ensemble et on se marie au bout d’un an de relation. Une fois mariĂ©e, j’apprends de mon mari qu’il a pris de la drogue et qu’il a fait de la prison. Il m’assure que tout est rĂ©glĂ© mais que ses amis lui avait dĂ©conseillĂ© de m’en parler avant le mariage. Je l’aimais donc je dĂ©cide d’accepter ce qu’il me dit et de continuer notre histoire.

Il jouait beaucoup Ă  du poker en ligne et un jour, je ne sais pas pourquoi, comment, il a pĂ©tĂ© un plomb, ça a Ă©tĂ© la première fois oĂą il a tentĂ© de m’Ă©tranger. Je lui ai dit : ‘Tu sais quoi ? Je prends mes chats et je me casse’, il m’a rĂ©pondu : ‘Tu vas aller oĂą ?’ Puis il s’excuse et me garantit qu’il ne recommencera pas. C’Ă©tait le premier acte de violence, mais pas le dernier.

Mes parents et ma famille sont loin, je ne vois plus personne, je suis isolée.

Le quotidien se met en place où je ne dois pas regarder les hommes dans les yeux. Quand je suis passagère en voiture, je ne dois pas regarder les passants sinon ce sont des coups de poing dans les genoux. Je suis stressée en permanence, tout ce que je fais est mal, tout est sujet à dispute, à recevoir des coups de poing. »

L’arrivĂ©e des enfants

« Deux ans après notre rencontre, l’horloge biologique se faisant ressentir, je souhaite avoir un enfant. Après une prise en charge mĂ©dicale au niveau des hormones je tombe enceinte. La grossesse se passe bien, je prends peu de poids. Mon fils nait un 23 dĂ©cembre.

Mon fils est nĂ© depuis deux heures et je me fais violemment insultĂ©e. Parce qu’un homme m’a recousu Ă  mon accouchement j’Ă©tais une grosse s*****. Mon mari m’a interdit de reprendre la pilule parce que j’Ă©tais une grosse s*****. Je suis retombĂ©e enceinte 20 mois plus tard. J’Ă©tais dĂ©semparĂ©e par cette nouvelle, au vu de ma situation, je ne me voyais pas avoir un deuxième enfant. J’en ai fait part aux professionnels qui me suivaient Ă  ce moment-lĂ . Mon mari, avec qui je ne partageais plus rien, n’envisageait pas que j’avorte. Ma fille nait en 2012.

A partir de cette date, c’est la descente aux enfers. J’ai retrouvĂ© de la drogue dans notre appartement, il dealait. S’en suivent des disputes violentes quotidiennes, des insultes… Pendant que j’allaite ma fille, il me tabasse… Il commençait Ă©galement Ă  insulter les enfants et les traiter de dĂ©biles parce qu’ils pleuraient. »

La séparation

« Une nouvelle dispute a Ă©clatĂ© en juin 2013, mon mari m’a fait volĂ© Ă  travers la pièce, ce qui m’a blessĂ©e au visage et il a ensuite tentĂ© de m’Ă©trangler. Le lendemain matin, il m’a laissĂ©e les clĂ©s de la voiture pour aller faire des courses. Je suis partie avec les enfants et je ne suis jamais revenue. Je n’avais pas imaginĂ© partir de cette manière mais cela s’est fait Ă  ce moment-lĂ . »

La reconstruction

Mon frère m’a hĂ©bergĂ©e pendant six semaines. Je lui ai tout racontĂ©, j’avais la sensation que ça m’empĂŞcherait d’y retourner si les gens savaient.

J’ai portĂ© plainte en juillet 2013 et au nom de mes enfants en 2022. J’ai divorcĂ© entre temps. J’ai Ă©galement rencontrĂ© des assistantes sociales et une psychologue qui m’a parlĂ© du groupe de parole de femmes de l’accueil de jour femmes et enfants.

A mon sens, il faut déculpabiliser, laisser le temps au temps et il faut parler de ce qui est arrivé.

Depuis 2015, j’ai rencontrĂ© quelqu’un. Aujourd’hui, nous vivons ensemble et formons une famille recomposĂ©e. »

Gérer les contrastes