Le Conseil Local de Santé Mentale de Bourg-en-Bresse

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Le Conseil Local de Santé Mentale de Bourg-en-Bresse

Dernière mise à jour : 31/10/2024

Historiquement, le CLSM de Bourg-en-Bresse a vu le jour en 2007. Il est aujourd’hui porté par le Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA) de l’association Orsac et plus particulièrement la Coordination Santé Mentale de l’Ain. Le CLSM est financé par le CPA et l’Agence Régionale de Santé (ARS) et est animé par une coordinatrice. Il est également soutenu par la Ville de Bourg-en-Bresse et représente la partie santé mentale du Contrat Local de Santé. Il travaille en lien avec l’Atelier Santé Ville (ASV).

Un diagnostic local de santé a été réalisé en 2024 par l’Observatoire Régional de Santé sur les communes de Bourg-en-Bresse, Péronnas, Saint-Denis-les-Bourg et Viriat.

Le diagnostic local de santé mentale

Un premier diagnostic a été réalisé en 2017. Celui-ci a permis de mieux repérer l’offre de soin et d’accompagnement en santé mentale sur le territoire, de connaître les dispositifs et les partenariats présents, de connaître les difficultés que rencontrent les acteurs locaux en santé mentale. Ce diagnostic a permis de mettre en évidence un partenariat interprofessionnel déjà présent, avec la nécessité et la volonté de mieux se connaître pour renforcer le travail en réseau en santé mentale, en coordonnant leurs pratiques.

En 2021, la feuille de route initiale (en lien avec le diagnostic) a été mise à jour par un état des lieux après une pause due à la crise sanitaire.

Le but était :

  • D’identifier les structures et les dispositifs participant à la santé mentale sur le territoire de Bourg-en-Bresse et de s’y présenter ;
  • De réaliser une mise à jour de leurs problématiques vis-à-vis de leur exercice professionnel et de leur public.

Ces objectifs justifient une démarche qualitative, c’est-à-dire de recueillir et d’analyser des données verbales.

La feuille de route est composée de 14 actions à mener.

Elles tiennent compte du contexte sanitaire actuel et de la disponibilité des structures.

Celle-ci a été validée en comité de pilotage et constitue un document de référence pour la phase de mise en œuvre.

La feuille de route du Conseil Local de Santé Mentale de Bourg-en-Bresse

La feuille de route du Conseil Local de Santé Mentale de Bourg-en-Bresse (2021-2023, avec un avenant en 2024) s’articule autour de 5 objectifs principaux :

  • Renforcer la concertation et la coordination des acteurs de la santé mentale ;
  • Favoriser l’entrée et le maintien dans le logement des personnes en souffrance psychique ;
  • Prévenir et réduire la souffrance psychique des jeunes en situation de vulnérabilité ;
  • Développer des environnements psychiques et sociaux favorables au bien-être des habitant.es ;
  • Améliorer la santé mentale des personnes migrantes.

De ces objectifs ont émergé des actions pensées par différentes structures qui partagent la même problématique. Les actions retenues et développées peuvent à la fois concernées directement les professionnels à travers des formations, des cellules de cas complexe (réunion de plusieurs acteurs qui échange sur une situation individuelle), etc., mais elles peuvent également être à destination d’un public en particulier (étudiant.es, personnes en situation de précarité, etc.).

Concertation et la coordination des acteurs de la santé mentale

Santé mentale et logement

Santé mentale des jeunes

Inclusion sociale et promotion de la santé mentale

Santé mentale des migrants

Evaluation des actions et du dispositif Conseil Local de Santé Mentale de Bourg-en-Bresse

Pourquoi une évaluation ?

Evaluer le dispositif CLSM revient à interroger son fonctionnement, ses retombées sur le territoire, et de formuler des suggestions, des recommandations pour son renouvellement sur le territoire. Cela permet également de mettre en lumière l’ensemble du travail fourni, à la fois par la coordinatrice mais aussi par les acteurs du territoire pour traduire l’intérêt porté à la santé mentale au niveau local.

Lingénierie d’évaluation du CLSM a été pensé en concertation avec les personnes du service de la Coordination Santé Mentale de l’Ain (CoSM 01), qui porte l’ensemble des politiques publiques de santé mentale du département de l’Ain, à savoir les CLSM, le Projet Territorial de Santé Mentale de l’Ain (PTSM 01) et les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM).

Chaque CLSM a donc une base commune d’évaluation. Toutefois, plusieurs éléments diffèrent de par les objectifs propres à chaque CLSM, inscrits dans leur feuille de route respective.

pERSPECTIVES

Selon le formulaire d’évaluation transmis en juin 2024 aux partenaires du CLSM de Bourg-en-Bresse, environ 95 % des répondants considèrent que le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de Bourg-en-Bresse est un dispositif nécessaire sur le territoire de Bourg-en-Bresse (les 5 % restant étant neutres).

Un diagnostic santé a été réalisé par l’Observatoire Régional de Santé (ORS) en 2023/2024. Les éléments en lien avec la santé mentale seront pris en compte ainsi que le travail préparatoire à l’élaboration de la feuille de route du Contrat Local de Santé (CLS) lors de la création de la nouvelle feuille de route du CLSM.

Ressources utiles

Violences conjugales ou intrafamiliales

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Violences conjugales ou intrafamiliales

Dernière mise à jour : 30/10/2024

Qu'est-ce que sont les violences conjugales ?

La violence conjugale peut être de la violence physique ou sexuelle, de la violence psychologique ou de la violence économique.

La violence physique se caractérise par l’emploi de gestes violents dans le but de vous blesser.

« Il jouait beaucoup à du poker en ligne et un jour, je ne sais pas pourquoi, comment, il a pété un plomb, ça a été la première fois où il a tenté de m’étranger […] »

« Quand je suis passagère en voiture, je ne dois pas regarder les passants sinon ce sont des coups de poing dans les genoux. »

« Je donne le sein et on me tabasse dans le dos en même temps. »

La violence sexuelle est un geste à caractère sexuel commis sans votre consentement, sous la menace ou le chantage.

Voici quelques exemples de violence physique et/ou sexuelle :

  • Être giflé
  • Recevoir des coups de poing, des coups de ceinture ou autre
  • Être tiré par les cheveux ou être poussé
  • Subir des attouchements sexuels sous la contrainte
  • Subir une relation sexuelle sous la contrainte

La violence psychologique est un comportement ou un ensemble d’actes qui visent à vous rabaisser ou à vous dénigrer.

Voici quelques exemples de violence psychologique :

  • Propos dévalorisants ou dénigrants, tenus en privé ou en public
  • Insultes
  • Menaces (de diffusion de vidéos à caractère sexuelle par exemple)

« Quand on s’est rencontré, je devais partir en voyage avec une copine à Djerba. Il ne comprenait pas l’intérêt et il m’a fait passer pour ce que je n’étais pas en me disant que j’y allais pour du c**. Il continuait en me disant que j’étais libre mais qu’il préférait que je n’y aille pas. J’ai annulé mon voyage. »

« Parce qu’un homme m’a recousu à mon accouchement j’étais une grosse s*****. Il m’a interdit de reprendre la pilule parce que j’étais une grosse s*****. Je suis retombée enceinte 20 mois plus tard. »

La violence économique est un comportement qui vise à vous priver d’autonomie financière, et à vous placer sous le contrôle de votre conjoint, ou de votre partenaire de Pacs ou d’union libre.

Voici quelques exemples de violence économique :

  • Contrôle total des ressources du couple et de leur utilisation
  • Privation de ressources de l’autre membre du couple
  • Mise en danger de votre patrimoine (signature d’hypothèque, souscription de crédits à la consommation)

Vous êtes victime de violence conjugale si vous subissez un ou plusieurs des faits cités ci-dessus de la part de votre conjoint, ou de la part de votre partenaire de Pacs ou d’union libre.

Service Public (2024), Violences conjugales, Qu’appelle-t-on violences conjugales ? Consulté le 19/08/2024 et disponible à l’URL : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12544 

Combien de personnes cela concerne ?

244 000 victimes de violences conjugales ont été enregistrées en 2022 par les forces de sécurité, soit une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente.

Deux tiers de ces violences sont des violences physiques, 30 % des violences verbales ou psychologiques et 5 % des violences sexuelles. On retrouve souvent plusieurs type de violence en même temps. La grande majorité des victimes sont des femmes (86 %) et les mis en cause sont le plus souvent des hommes (87 %). Seulement une victime sur quatre de violences conjugales a porté plainte.

Ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer (2024), Les violences conjugales enregistrées par les services de sécurité en 2022. Consulté le 19/08/2024 et disponible à l’URL : https://www.interieur.gouv.fr/actualites/communiques-de-presse/violences-conjugales-enregistrees-par-services-de-securite-en-2022#:~:text=244%20000%20victimes%20de%20violences,et%205%20%25%20des%20violences%20sexuelles.

Ressources utiles

Les ressources dans l'Ain

Un médecin généraliste, le médecin traitant, un médecin spécialiste comme un gynécologue peuvent être une première porte d’entrée pour parler de son vécu et des violences subies.

Une consultation est également possible au Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse.

L’Avema, association d’aide aux victimes du département de l’Ain est également ressource : 04 74 32 27 12, accueil@avema01.org.

AVEMA France Victimes 01 1, rue de la bibliothèque 01000 Bourg-en-Bresse. 

Le CIDFF de l’Ain fait, par ailleurs, partie du réseau des CIDFF – Centres d’information sur les droits des femmes et des familles. Les CIDFF informent, orientent et accompagnent le public, en priorité les femmes, dans les domaines de :

  • l’accès au droit,
  • de la lutte contre les violences sexistes,
  • du soutien à la parentalité,
  • de l’emploi, de la formation professionnelle et de la création,
  • d’entreprise ; de l’éducation et de la citoyenneté,
  • de la sexualité et de la santé.

Enfin, un accueil de jour femmes et enfants est ouvert à Bourg-en-Bresse.

 

Le témoignage de Delphine

Nous remercions Delphine de nous avoir livré son témoignage.

« Je suis originaire de la région parisienne où mes parents se sont rencontrés. Mon père est originaire d’Ardèche. Celui-ci étant policier, on a régulièrement déménagé. A 19 ans, j’étais en fin de première année de faculté, mon père m’a dit : ‘Je prends ma retraite, on va vivre en Ardèche. Qu’est ce que tu fais ? Tu viens avec nous ou pas ?’ Je lui ai répondu que je n’aurais pas grand chose à faire là-bas, ce sur quoi il m’a dit ‘Dans ce cas là, tu prends un appartement, tu as un mois pour trouver quelque chose’. Je l’ai vécu comme un nouvel abandon et je leur en ai beaucoup voulu. C’est dans ce contexte que je rencontre mon premier amour, un homme marié. Ça a duré cinq ans. »

La rencontre

« C’était en 2008, j’avais vers 24, 25 ans. Je travaillais et je vivais seule : métro, boulot, dodo et copines le week-end. J’avais eu une histoire amoureuse qui s’était finie l’année précédente, mon premier amour. Je rencontre alors cet homme qui deviendra le père de mes enfants et avec qui j’ai été mariée cinq ans. Au début, tout est simple, tout est beau, tout est magnifique. Il est gentil. Je rencontre très vite sa famille. Ils me disent que c’est l’homme parfait, qu’il est exceptionnel, qu’il est toujours présent, à rendre service. Il est albanais et ils sont très famille. Moi, ma famille, je ne l’avais plus donc je venais de rencontrer un homme super avec une famille, c’était la double victoire pour moi. »

Le quotidien

« Quand on s’est rencontré, je devais partir en voyage avec une copine à Djerba. Il ne comprenait pas l’intérêt et il m’a fait passer pour ce que je n’étais pas en me disant que j’y allais pour du c**. Il continuait en me disant que j’étais libre mais qu’il préférait que je n’y aille pas j’ai donc annulé mon voyage. Je me suis disputée avec cette copine et je ne l’ai plus revue.

On vit ensemble et on se marie au bout d’un an de relation. Une fois mariée, j’apprends de mon mari qu’il a pris de la drogue et qu’il a fait de la prison. Il m’assure que tout est réglé mais que ses amis lui avait déconseillé de m’en parler avant le mariage. Je l’aimais donc je décide d’accepter ce qu’il me dit et de continuer notre histoire.

Il jouait beaucoup à du poker en ligne et un jour, je ne sais pas pourquoi, comment, il a pété un plomb, ça a été la première fois où il a tenté de m’étranger. Je lui ai dit : ‘Tu sais quoi ? Je prends mes chats et je me casse’, il m’a répondu : ‘Tu vas aller où ?’ Puis il s’excuse et me garantit qu’il ne recommencera pas. C’était le premier acte de violence, mais pas le dernier.

Mes parents et ma famille sont loin, je ne vois plus personne, je suis isolée.

Le quotidien se met en place où je ne dois pas regarder les hommes dans les yeux. Quand je suis passagère en voiture, je ne dois pas regarder les passants sinon ce sont des coups de poing dans les genoux. Je suis stressée en permanence, tout ce que je fais est mal, tout est sujet à dispute, à recevoir des coups de poing. »

L’arrivée des enfants

« Deux ans après notre rencontre, l’horloge biologique se faisant ressentir, je souhaite avoir un enfant. Après une prise en charge médicale au niveau des hormones je tombe enceinte. La grossesse se passe bien, je prends peu de poids. Mon fils nait un 23 décembre.

Mon fils est né depuis deux heures et je me fais violemment insultée. Parce qu’un homme m’a recousu à mon accouchement j’étais une grosse s*****. Mon mari m’a interdit de reprendre la pilule parce que j’étais une grosse s*****. Je suis retombée enceinte 20 mois plus tard. J’étais désemparée par cette nouvelle, au vu de ma situation, je ne me voyais pas avoir un deuxième enfant. J’en ai fait part aux professionnels qui me suivaient à ce moment-là. Mon mari, avec qui je ne partageais plus rien, n’envisageait pas que j’avorte. Ma fille nait en 2012.

A partir de cette date, c’est la descente aux enfers. J’ai retrouvé de la drogue dans notre appartement, il dealait. S’en suivent des disputes violentes quotidiennes, des insultes… Pendant que j’allaite ma fille, il me tabasse… Il commençait également à insulter les enfants et les traiter de débiles parce qu’ils pleuraient. »

La séparation

« Une nouvelle dispute a éclaté en juin 2013, mon mari m’a fait volé à travers la pièce, ce qui m’a blessée au visage et il a ensuite tenté de m’étrangler. Le lendemain matin, il m’a laissée les clés de la voiture pour aller faire des courses. Je suis partie avec les enfants et je ne suis jamais revenue. Je n’avais pas imaginé partir de cette manière mais cela s’est fait à ce moment-là. »

La reconstruction

Mon frère m’a hébergée pendant six semaines. Je lui ai tout raconté, j’avais la sensation que ça m’empêcherait d’y retourner si les gens savaient.

J’ai porté plainte en juillet 2013 et au nom de mes enfants en 2022. J’ai divorcé entre temps. J’ai également rencontré des assistantes sociales et une psychologue qui m’a parlé du groupe de parole de femmes de l’accueil de jour femmes et enfants.

A mon sens, il faut déculpabiliser, laisser le temps au temps et il faut parler de ce qui est arrivé.

Depuis 2015, j’ai rencontré quelqu’un. Aujourd’hui, nous vivons ensemble et formons une famille recomposée. »

L’activité physique, c’est aussi dans la tête ! (SISM 2024)

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L’activité physique, c’est aussi dans la tête ! (SISM 2024)

Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de Bourg-en-Bresse a proposé dans le cadre des Semaines d’Informations sur la Santé Mentale (SISM) 2024 le lundi 7 octobre 2024 un parcours d’orientation à travers la ville et une exposition sur le lien entre le mouvement, l’activité physique, sportive et la santé mentale.

Le projet et les partenaires

L’évènement a fait l’objet d’une démarche projet de mars à octobre 2024 avec un pilotage par le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de Bourg-en-Bresse et l’Atelier Santé Ville (ASV) de Bourg-en-Bresse.

Les structures ou associations organisatrices (qui ont participé aux réunions de préparation de mars à juillet) : Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA), Club des Argonautes, Dispositif d’Accompagnement du Handicap vers des Loisirs Intégrés et Réguliers (DAHLIR), Etablissement Français du Sang (EFS), Mission Locale Jeunes (MLJ), Ville de Bourg-en-Bresse.

Les structures ou associations qui ont accompagné un groupe : Afpa, Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA), Club des Argonautes, Groupe d’Entraide Mutuelle de Bourg-en-Bresse, Mission Locale Jeunes (MLJ), Vivre en Ville 01.

Les structures ou associations qui ont accueilli des groupes : Centre de Soins de Réhabilitation Psychosociale et Centre Pierre Pouwels du Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA), Caserne des pompiers de Bourg-en-Bresse, Carré d’Eau, Centre de santé sexuelle, Maison des Adolescents de l’Ain (MDA), Maison du Cirque, La Tannerie, Groupe d’Entraide Mutuelle de Bourg-en-Bresse, Médiathèque Aimé-Césaire, CDOS, DAHLIR, Vivre en Ville 01.

Les structures ou associations qui ont contribué par des dons de lots : Original Fit, Aventure de la Bresse, Accrodombes et Domaine de la Dombes, 1055, So Club, Monastère Royal de Brou, Théâtre de Bourg-en-Bresse, Défi 01, Carré d’Eau, Ville de Bourg-en-Bresse par Parc de Bouvent, la Tannerie.

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Affiche de l’évènement du 07 octobre 2024.

Le parcours d'orientation

12 parcours ont été imaginés. 7 groupes étant inscrits, 7 parcours ont été réalisés.

Les participants ont bénéficié d’un échauffement de la part d’Original Fit.

Par ailleurs, des tickets de bus rechargeable ont été offerts par l’agglomération. Ils étaient utilisables le jour-même et les participants sont repartis avec.

07/10/2024 Photo prise par l’Atelier Santé Ville de Bourg-en-Bresse

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Les groupes découvrent le premier message codé.

L'exposition

Le parcours d’orientation permettait aux participants de récupérer une balise qui constituait l’exposition créée pour l’occasion. Celle-ci met en avant les témoignages de personnes qui pratiquent de l’activité physique, à titre occasionnel, amateur ou professionnel et le lien qu’elles font entre leur pratique et leur santé mentale.

Chaque membre organisateur de l’évènement avait pour rôle de recueillir des témoignages (environ 2 par structure). Un questionnaire en ligne a également été réalisé et diffusé largement, avec une trentaine de réponses.

Enfin, l’exposition a mis en avant 19 témoignages avec 15 affiches.

07/10/2024. Photo prise par l’Atelier Santé Ville de la Ville de Bourg-en-Bresse

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Les participants découvrent les témoignages.

Ressources utiles

Programme des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) 2024

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Programme des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) 2024

Vous êtes professionnel, bénévole et/ou habitant de l’Ain ?
Le 7 octobre 2024 débutent les Semaines d’Information sur la Santé Mentale 2024 (SISM). Cette année la thématique est « En mouvement pour notre santé mentale » avec plus d’une quarantaine d’évènements prévus dans l’Ain.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « l’activité physique est bonne pour le cœur, le corps et l’esprit […]. Elle peut améliorer la réflexion, l’apprentissage et le bien-être général ». Par ailleurs, « toute activité physique vaut mieux qu’aucune activité physique […] et tout le monde a un intérêt à être plus actif » (argumentaire des SISM 2024).
Télécharger ci-dessous le programme et l’affiche des SISM dans l’Ain, à bientôt !

ERRATUM

L’évènement du samedi 12 octobre organisé par Pèse Plume au centre commercial Cap Emeraude (Bourg-en-Bresse) est reporté en 2025.

L’évènement du mardi 15 octobre organisé par l’UNAFAM et la Plateforme Sport Santé est annulé.

 

D’autres évènements

Samedi 12 octobre à 10h30, jeunesse, dès 7 ans

Médiathèque Césaire

Prendre soin de soi : focus

Viens échanger avec d’autres enfants de ton âge et découvre des activités ou astuces pour te sentir mieux au quotidien. Dans le cadre des Semaines d’information sur la Santé Mentale. En partenariat avec Promotion Santé Auvergne-Rhône-Alpes.

Sur inscription au 04 74 42 47 20.

Refus Scolaire Anxieux

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Refus Scolaire Anxieux

Ressources utiles

Suicide, tentatives de suicides et idées noires

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Copyright Kristelle Paré pour plaquette Culture NoMad CPA 2014

Suicide, tentatives de suicides et idées noires

9 000. c’est le nombre de décès par suicide en France chaque année. Ce chiffre place la France comme pays où le taux de suicide est un des plus élevés d’Europe.

La prévention de suicide est alors considéré comme un enjeu majeur de santé publique.

Pensées suicidaires : qu'est-ce que c'est ?

Vu le site suicide.ca et cité par Psycom, voici les différentes formes que peuvent prendre les idées suicidaires :

  • « Envisager le suicide comme une solution à ses problèmes,
  • S’imaginer, de façon passagère, qu’on met fin à sa vie,
  • Avoir des envies soudaines de se donner la mort,
  • Être tourmenté par l’idée de se donner la mort,
  • Planifier son suicide (la manière, le lieu et le moment). »

En cas de pensées suicidaires, qu’il s’agisse de vous-même ou d’un de vos proches, vous pouvez trouver de l’aide et être soutenu dans cette période compliquée.

Psycom vous propose différents moyens pour agir face à cette souffrance (les signes auxquels prêter attention, les différents leviers d’actions que vous pouvez mettre en place pour vous-même ou pour un de vos proches). L’article est disponible ici.

Les numéros importants à connaître

numéro national de prévention suicide

Numéro joignable 24h/24 et 7j/7, gratuitement, en France entière, pour toute personne (autant personne concernées, que proches et professionnels ayant besoin de renseignements).

Sur le site du 3114, vous trouverez des ressources pour mieux comprendre la crise suicidaire et des conseils pour la surmonter, etc.

Pour toute demande de documents de communication, veuillez contacter l’adresse mail : 3114lyon@ch-le-vinatier.fr.

AGRI’ECOUTE Pour salariés et retraités MSA (sécurité sociale agricole)

Cellule mal-être Ain-Rhône de la MSA : par téléphone au 04 78 92 63 30, ou par mail à contact_mal_etre@ain-rhone.msa.fr.

 

Epidémiologie du suicide

Le suicide est un phénomène que l’on retrouve dans toutes les sociétés, dans toutes les catégories de la population et à toutes les époques. Le suicide est un sujet complexe, aux déterminants multiples.

Le taux de suicide est tout d’abord un indice de la santé mentale d’une population. Il peut, en effet, être lié à certaines pathologies psychiatriques, en particulier la dépression, mais sans que ce lien soit systématique. Il est également révélateur de problèmes sociaux et économiques, du fait notamment du lien entre chômage, conditions de travail et suicide.

Santé Publique France publie en 2019 les dernières données épidémiologiques sur le suicide et les tentatives de suicide ainsi que pour la première fois des bilans régionaux sur les conduites et pensées suicidaires.

Cette étude nationale a mis en évidence que :

  • Près de 5% de la population adulte déclare avoir pensé à se suicider au cours de l’année 2019
  • Chez les actifs 4,5% des femmes et 3,1% des hommes ont eu des pensées suicidaires et qu’un tiers les attribuait à des raisons professionnelles. Les secteurs d’activité les plus touchés étaient ceux de l’hébergement et restauration, des arts et spectacles et de l’enseignement
  • En 2017, près de 3% des adolescents déclaraient avoir fait au cours de leur vie une tentative de suicide ayant nécessité une hospitalisation. La situation des filles est particulièrement préoccupante avec une augmentation des tentatives de suicide et pensées suicidaires depuis 2011
  • Le suicide, contrairement aux tentatives de suicide, concerne une forte majorité d’hommes

Conduites suicidaires à l’échelle des régions

Santé publique France a publié des bilans régionaux sur les conduites suicidaires à partir de trois sources de données (décès, hospitalisations, passages aux urgences pour tentative de suicide) et sur les pensées suicidaires à partir du baromètre de Santé publique France 2017.

Dans l’Ain, on note un taux de mortalité prématurée par suicide pour les hommes, légèrement supérieur à la moyenne Auvergne Rhône-Alpes. Document disponible ici.

Les professionnels de l'Ain agissent pour la prévention du suicide !

Découvrez les différentes initiatives en prévention du suicide dans l’Ain.

Dispositif Vigilans

Dispositif qui consiste à faire baisser le nombre de suicides et le nombre de récidives de tentative de suicide.

Formations en prévention du suicide

Formations proposées par Promotion Santé (anciennement ADESSA)

La Cellule de prévention des situations de détresse pour les personnes de plus de 60 ans

Cellule portée par l’association Ain’Appui

Ces initiatives sont soutenues par le Projet territorial de santé mentale de l’Ain.

Santé Publique France -Suicide et tentative de suicides : données nationales et régionales. Disponible ici. Consulté le 01/07/2022.

Feuille de route du PTSM de l’Ain.

Psycom. Article « Quand on a des pensées suicidaires ». Consulté le 20/07/2022 à l’URL https://www.psycom.org/comprendre/la-sante-mentale/quand-on-a-des-pensees-suicidaires/

Journal Missions n° 42.

Violence

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Violence

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