Violences conjugales ou intrafamiliales

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Violences conjugales ou intrafamiliales

Dernière mise à jour : 30/10/2024

Qu'est-ce que sont les violences conjugales ?

La violence conjugale peut être de la violence physique ou sexuelle, de la violence psychologique ou de la violence économique.

La violence physique se caractérise par l’emploi de gestes violents dans le but de vous blesser.

« Il jouait beaucoup à du poker en ligne et un jour, je ne sais pas pourquoi, comment, il a pété un plomb, ça a été la première fois où il a tenté de m’étranger […] »

« Quand je suis passagère en voiture, je ne dois pas regarder les passants sinon ce sont des coups de poing dans les genoux. »

« Je donne le sein et on me tabasse dans le dos en même temps. »

La violence sexuelle est un geste à caractère sexuel commis sans votre consentement, sous la menace ou le chantage.

Voici quelques exemples de violence physique et/ou sexuelle :

  • Être giflé
  • Recevoir des coups de poing, des coups de ceinture ou autre
  • Être tiré par les cheveux ou être poussé
  • Subir des attouchements sexuels sous la contrainte
  • Subir une relation sexuelle sous la contrainte

La violence psychologique est un comportement ou un ensemble d’actes qui visent à vous rabaisser ou à vous dénigrer.

Voici quelques exemples de violence psychologique :

  • Propos dévalorisants ou dénigrants, tenus en privé ou en public
  • Insultes
  • Menaces (de diffusion de vidéos à caractère sexuelle par exemple)

« Quand on s’est rencontré, je devais partir en voyage avec une copine à Djerba. Il ne comprenait pas l’intérêt et il m’a fait passer pour ce que je n’étais pas en me disant que j’y allais pour du c**. Il continuait en me disant que j’étais libre mais qu’il préférait que je n’y aille pas. J’ai annulé mon voyage. »

« Parce qu’un homme m’a recousu à mon accouchement j’étais une grosse s*****. Il m’a interdit de reprendre la pilule parce que j’étais une grosse s*****. Je suis retombée enceinte 20 mois plus tard. »

La violence économique est un comportement qui vise à vous priver d’autonomie financière, et à vous placer sous le contrôle de votre conjoint, ou de votre partenaire de Pacs ou d’union libre.

Voici quelques exemples de violence économique :

  • Contrôle total des ressources du couple et de leur utilisation
  • Privation de ressources de l’autre membre du couple
  • Mise en danger de votre patrimoine (signature d’hypothèque, souscription de crédits à la consommation)

Vous êtes victime de violence conjugale si vous subissez un ou plusieurs des faits cités ci-dessus de la part de votre conjoint, ou de la part de votre partenaire de Pacs ou d’union libre.

Service Public (2024), Violences conjugales, Qu’appelle-t-on violences conjugales ? Consulté le 19/08/2024 et disponible à l’URL : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12544 

Combien de personnes cela concerne ?

244 000 victimes de violences conjugales ont été enregistrées en 2022 par les forces de sécurité, soit une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente.

Deux tiers de ces violences sont des violences physiques, 30 % des violences verbales ou psychologiques et 5 % des violences sexuelles. On retrouve souvent plusieurs type de violence en même temps. La grande majorité des victimes sont des femmes (86 %) et les mis en cause sont le plus souvent des hommes (87 %). Seulement une victime sur quatre de violences conjugales a porté plainte.

Ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer (2024), Les violences conjugales enregistrées par les services de sécurité en 2022. Consulté le 19/08/2024 et disponible à l’URL : https://www.interieur.gouv.fr/actualites/communiques-de-presse/violences-conjugales-enregistrees-par-services-de-securite-en-2022#:~:text=244%20000%20victimes%20de%20violences,et%205%20%25%20des%20violences%20sexuelles.

Ressources utiles

Les ressources dans l'Ain

Un médecin généraliste, le médecin traitant, un médecin spécialiste comme un gynécologue peuvent être une première porte d’entrée pour parler de son vécu et des violences subies.

Une consultation est également possible au Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse.

L’Avema, association d’aide aux victimes du département de l’Ain est également ressource : 04 74 32 27 12, accueil@avema01.org.

AVEMA France Victimes 01 1, rue de la bibliothèque 01000 Bourg-en-Bresse. 

Le CIDFF de l’Ain fait, par ailleurs, partie du réseau des CIDFF – Centres d’information sur les droits des femmes et des familles. Les CIDFF informent, orientent et accompagnent le public, en priorité les femmes, dans les domaines de :

  • l’accès au droit,
  • de la lutte contre les violences sexistes,
  • du soutien à la parentalité,
  • de l’emploi, de la formation professionnelle et de la création,
  • d’entreprise ; de l’éducation et de la citoyenneté,
  • de la sexualité et de la santé.

Enfin, un accueil de jour femmes et enfants est ouvert à Bourg-en-Bresse.

 

Le témoignage de Delphine

Nous remercions Delphine de nous avoir livré son témoignage.

« Je suis originaire de la région parisienne où mes parents se sont rencontrés. Mon père est originaire d’Ardèche. Celui-ci étant policier, on a régulièrement déménagé. A 19 ans, j’étais en fin de première année de faculté, mon père m’a dit : ‘Je prends ma retraite, on va vivre en Ardèche. Qu’est ce que tu fais ? Tu viens avec nous ou pas ?’ Je lui ai répondu que je n’aurais pas grand chose à faire là-bas, ce sur quoi il m’a dit ‘Dans ce cas là, tu prends un appartement, tu as un mois pour trouver quelque chose’. Je l’ai vécu comme un nouvel abandon et je leur en ai beaucoup voulu. C’est dans ce contexte que je rencontre mon premier amour, un homme marié. Ça a duré cinq ans. »

La rencontre

« C’était en 2008, j’avais vers 24, 25 ans. Je travaillais et je vivais seule : métro, boulot, dodo et copines le week-end. J’avais eu une histoire amoureuse qui s’était finie l’année précédente, mon premier amour. Je rencontre alors cet homme qui deviendra le père de mes enfants et avec qui j’ai été mariée cinq ans. Au début, tout est simple, tout est beau, tout est magnifique. Il est gentil. Je rencontre très vite sa famille. Ils me disent que c’est l’homme parfait, qu’il est exceptionnel, qu’il est toujours présent, à rendre service. Il est albanais et ils sont très famille. Moi, ma famille, je ne l’avais plus donc je venais de rencontrer un homme super avec une famille, c’était la double victoire pour moi. »

Le quotidien

« Quand on s’est rencontré, je devais partir en voyage avec une copine à Djerba. Il ne comprenait pas l’intérêt et il m’a fait passer pour ce que je n’étais pas en me disant que j’y allais pour du c**. Il continuait en me disant que j’étais libre mais qu’il préférait que je n’y aille pas j’ai donc annulé mon voyage. Je me suis disputée avec cette copine et je ne l’ai plus revue.

On vit ensemble et on se marie au bout d’un an de relation. Une fois mariée, j’apprends de mon mari qu’il a pris de la drogue et qu’il a fait de la prison. Il m’assure que tout est réglé mais que ses amis lui avait déconseillé de m’en parler avant le mariage. Je l’aimais donc je décide d’accepter ce qu’il me dit et de continuer notre histoire.

Il jouait beaucoup à du poker en ligne et un jour, je ne sais pas pourquoi, comment, il a pété un plomb, ça a été la première fois où il a tenté de m’étranger. Je lui ai dit : ‘Tu sais quoi ? Je prends mes chats et je me casse’, il m’a répondu : ‘Tu vas aller où ?’ Puis il s’excuse et me garantit qu’il ne recommencera pas. C’était le premier acte de violence, mais pas le dernier.

Mes parents et ma famille sont loin, je ne vois plus personne, je suis isolée.

Le quotidien se met en place où je ne dois pas regarder les hommes dans les yeux. Quand je suis passagère en voiture, je ne dois pas regarder les passants sinon ce sont des coups de poing dans les genoux. Je suis stressée en permanence, tout ce que je fais est mal, tout est sujet à dispute, à recevoir des coups de poing. »

L’arrivée des enfants

« Deux ans après notre rencontre, l’horloge biologique se faisant ressentir, je souhaite avoir un enfant. Après une prise en charge médicale au niveau des hormones je tombe enceinte. La grossesse se passe bien, je prends peu de poids. Mon fils nait un 23 décembre.

Mon fils est né depuis deux heures et je me fais violemment insultée. Parce qu’un homme m’a recousu à mon accouchement j’étais une grosse s*****. Mon mari m’a interdit de reprendre la pilule parce que j’étais une grosse s*****. Je suis retombée enceinte 20 mois plus tard. J’étais désemparée par cette nouvelle, au vu de ma situation, je ne me voyais pas avoir un deuxième enfant. J’en ai fait part aux professionnels qui me suivaient à ce moment-là. Mon mari, avec qui je ne partageais plus rien, n’envisageait pas que j’avorte. Ma fille nait en 2012.

A partir de cette date, c’est la descente aux enfers. J’ai retrouvé de la drogue dans notre appartement, il dealait. S’en suivent des disputes violentes quotidiennes, des insultes… Pendant que j’allaite ma fille, il me tabasse… Il commençait également à insulter les enfants et les traiter de débiles parce qu’ils pleuraient. »

La séparation

« Une nouvelle dispute a éclaté en juin 2013, mon mari m’a fait volé à travers la pièce, ce qui m’a blessée au visage et il a ensuite tenté de m’étrangler. Le lendemain matin, il m’a laissée les clés de la voiture pour aller faire des courses. Je suis partie avec les enfants et je ne suis jamais revenue. Je n’avais pas imaginé partir de cette manière mais cela s’est fait à ce moment-là. »

La reconstruction

Mon frère m’a hébergée pendant six semaines. Je lui ai tout raconté, j’avais la sensation que ça m’empêcherait d’y retourner si les gens savaient.

J’ai porté plainte en juillet 2013 et au nom de mes enfants en 2022. J’ai divorcé entre temps. J’ai également rencontré des assistantes sociales et une psychologue qui m’a parlé du groupe de parole de femmes de l’accueil de jour femmes et enfants.

A mon sens, il faut déculpabiliser, laisser le temps au temps et il faut parler de ce qui est arrivé.

Depuis 2015, j’ai rencontré quelqu’un. Aujourd’hui, nous vivons ensemble et formons une famille recomposée. »

L’activité physique, c’est aussi dans la tête ! (SISM 2024)

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L’activité physique, c’est aussi dans la tête ! (SISM 2024)

Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de Bourg-en-Bresse a proposé dans le cadre des Semaines d’Informations sur la Santé Mentale (SISM) 2024 le lundi 7 octobre 2024 un parcours d’orientation à travers la ville et une exposition sur le lien entre le mouvement, l’activité physique, sportive et la santé mentale.

Le projet et les partenaires

L’évènement a fait l’objet d’une démarche projet de mars à octobre 2024 avec un pilotage par le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de Bourg-en-Bresse et l’Atelier Santé Ville (ASV) de Bourg-en-Bresse.

Les structures ou associations organisatrices (qui ont participé aux réunions de préparation de mars à juillet) : Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA), Club des Argonautes, Dispositif d’Accompagnement du Handicap vers des Loisirs Intégrés et Réguliers (DAHLIR), Etablissement Français du Sang (EFS), Mission Locale Jeunes (MLJ), Ville de Bourg-en-Bresse.

Les structures ou associations qui ont accompagné un groupe : Afpa, Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA), Club des Argonautes, Groupe d’Entraide Mutuelle de Bourg-en-Bresse, Mission Locale Jeunes (MLJ), Vivre en Ville 01.

Les structures ou associations qui ont accueilli des groupes : Centre de Soins de Réhabilitation Psychosociale et Centre Pierre Pouwels du Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA), Caserne des pompiers de Bourg-en-Bresse, Carré d’Eau, Centre de santé sexuelle, Maison des Adolescents de l’Ain (MDA), Maison du Cirque, La Tannerie, Groupe d’Entraide Mutuelle de Bourg-en-Bresse, Médiathèque Aimé-Césaire, CDOS, DAHLIR, Vivre en Ville 01.

Les structures ou associations qui ont contribué par des dons de lots : Original Fit, Aventure de la Bresse, Accrodombes et Domaine de la Dombes, 1055, So Club, Monastère Royal de Brou, Théâtre de Bourg-en-Bresse, Défi 01, Carré d’Eau, Ville de Bourg-en-Bresse par Parc de Bouvent, la Tannerie.

Voir la description de l’image

Affiche de l’évènement du 07 octobre 2024.

Le parcours d'orientation

12 parcours ont été imaginés. 7 groupes étant inscrits, 7 parcours ont été réalisés.

Les participants ont bénéficié d’un échauffement de la part d’Original Fit.

Par ailleurs, des tickets de bus rechargeable ont été offerts par l’agglomération. Ils étaient utilisables le jour-même et les participants sont repartis avec.

07/10/2024 Photo prise par l’Atelier Santé Ville de Bourg-en-Bresse

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Les groupes découvrent le premier message codé.

L'exposition

Le parcours d’orientation permettait aux participants de récupérer une balise qui constituait l’exposition créée pour l’occasion. Celle-ci met en avant les témoignages de personnes qui pratiquent de l’activité physique, à titre occasionnel, amateur ou professionnel et le lien qu’elles font entre leur pratique et leur santé mentale.

Chaque membre organisateur de l’évènement avait pour rôle de recueillir des témoignages (environ 2 par structure). Un questionnaire en ligne a également été réalisé et diffusé largement, avec une trentaine de réponses.

Enfin, l’exposition a mis en avant 19 témoignages avec 15 affiches.

07/10/2024. Photo prise par l’Atelier Santé Ville de la Ville de Bourg-en-Bresse

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Les participants découvrent les témoignages.

Ressources utiles

Programme des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) 2024

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Programme des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) 2024

Vous êtes professionnel, bénévole et/ou habitant de l’Ain ?
Le 7 octobre 2024 débutent les Semaines d’Information sur la Santé Mentale 2024 (SISM). Cette année la thématique est « En mouvement pour notre santé mentale » avec plus d’une quarantaine d’évènements prévus dans l’Ain.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « l’activité physique est bonne pour le cœur, le corps et l’esprit […]. Elle peut améliorer la réflexion, l’apprentissage et le bien-être général ». Par ailleurs, « toute activité physique vaut mieux qu’aucune activité physique […] et tout le monde a un intérêt à être plus actif » (argumentaire des SISM 2024).
Télécharger ci-dessous le programme et l’affiche des SISM dans l’Ain, à bientôt !

ERRATUM

L’évènement du samedi 12 octobre organisé par Pèse Plume au centre commercial Cap Emeraude (Bourg-en-Bresse) est reporté en 2025.

L’évènement du mardi 15 octobre organisé par l’UNAFAM et la Plateforme Sport Santé est annulé.

 

D’autres évènements

Samedi 12 octobre à 10h30, jeunesse, dès 7 ans

Médiathèque Césaire

Prendre soin de soi : focus

Viens échanger avec d’autres enfants de ton âge et découvre des activités ou astuces pour te sentir mieux au quotidien. Dans le cadre des Semaines d’information sur la Santé Mentale. En partenariat avec Promotion Santé Auvergne-Rhône-Alpes.

Sur inscription au 04 74 42 47 20.

Refus Scolaire Anxieux

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Refus Scolaire Anxieux

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Suicide, tentatives de suicides et idées noires

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Copyright Kristelle Paré pour plaquette Culture NoMad CPA 2014

Suicide, tentatives de suicides et idées noires

9 000. c’est le nombre de décès par suicide en France chaque année. Ce chiffre place la France comme pays où le taux de suicide est un des plus élevés d’Europe.

La prévention de suicide est alors considéré comme un enjeu majeur de santé publique.

Pensées suicidaires : qu'est-ce que c'est ?

Vu le site suicide.ca et cité par Psycom, voici les différentes formes que peuvent prendre les idées suicidaires :

  • « Envisager le suicide comme une solution à ses problèmes,
  • S’imaginer, de façon passagère, qu’on met fin à sa vie,
  • Avoir des envies soudaines de se donner la mort,
  • Être tourmenté par l’idée de se donner la mort,
  • Planifier son suicide (la manière, le lieu et le moment). »

En cas de pensées suicidaires, qu’il s’agisse de vous-même ou d’un de vos proches, vous pouvez trouver de l’aide et être soutenu dans cette période compliquée.

Psycom vous propose différents moyens pour agir face à cette souffrance (les signes auxquels prêter attention, les différents leviers d’actions que vous pouvez mettre en place pour vous-même ou pour un de vos proches). L’article est disponible ici.

Les numéros importants à connaître

numéro national de prévention suicide

Numéro joignable 24h/24 et 7j/7, gratuitement, en France entière, pour toute personne (autant personne concernées, que proches et professionnels ayant besoin de renseignements).

Sur le site du 3114, vous trouverez des ressources pour mieux comprendre la crise suicidaire et des conseils pour la surmonter, etc.

Pour toute demande de documents de communication, veuillez contacter l’adresse mail : 3114lyon@ch-le-vinatier.fr.

AGRI’ECOUTE Pour salariés et retraités MSA (sécurité sociale agricole)

Cellule mal-être Ain-Rhône de la MSA : par téléphone au 04 78 92 63 30, ou par mail à contact_mal_etre@ain-rhone.msa.fr.

 

Epidémiologie du suicide

Le suicide est un phénomène que l’on retrouve dans toutes les sociétés, dans toutes les catégories de la population et à toutes les époques. Le suicide est un sujet complexe, aux déterminants multiples.

Le taux de suicide est tout d’abord un indice de la santé mentale d’une population. Il peut, en effet, être lié à certaines pathologies psychiatriques, en particulier la dépression, mais sans que ce lien soit systématique. Il est également révélateur de problèmes sociaux et économiques, du fait notamment du lien entre chômage, conditions de travail et suicide.

Santé Publique France publie en 2019 les dernières données épidémiologiques sur le suicide et les tentatives de suicide ainsi que pour la première fois des bilans régionaux sur les conduites et pensées suicidaires.

Cette étude nationale a mis en évidence que :

  • Près de 5% de la population adulte déclare avoir pensé à se suicider au cours de l’année 2019
  • Chez les actifs 4,5% des femmes et 3,1% des hommes ont eu des pensées suicidaires et qu’un tiers les attribuait à des raisons professionnelles. Les secteurs d’activité les plus touchés étaient ceux de l’hébergement et restauration, des arts et spectacles et de l’enseignement
  • En 2017, près de 3% des adolescents déclaraient avoir fait au cours de leur vie une tentative de suicide ayant nécessité une hospitalisation. La situation des filles est particulièrement préoccupante avec une augmentation des tentatives de suicide et pensées suicidaires depuis 2011
  • Le suicide, contrairement aux tentatives de suicide, concerne une forte majorité d’hommes

Conduites suicidaires à l’échelle des régions

Santé publique France a publié des bilans régionaux sur les conduites suicidaires à partir de trois sources de données (décès, hospitalisations, passages aux urgences pour tentative de suicide) et sur les pensées suicidaires à partir du baromètre de Santé publique France 2017.

Dans l’Ain, on note un taux de mortalité prématurée par suicide pour les hommes, légèrement supérieur à la moyenne Auvergne Rhône-Alpes. Document disponible ici.

Les professionnels de l'Ain agissent pour la prévention du suicide !

Découvrez les différentes initiatives en prévention du suicide dans l’Ain.

Dispositif Vigilans

Dispositif qui consiste à faire baisser le nombre de suicides et le nombre de récidives de tentative de suicide.

Formations en prévention du suicide

Formations proposées par Promotion Santé (anciennement ADESSA)

La Cellule de prévention des situations de détresse pour les personnes de plus de 60 ans

Cellule portée par l’association Ain’Appui

Ces initiatives sont soutenues par le Projet territorial de santé mentale de l’Ain.

Santé Publique France -Suicide et tentative de suicides : données nationales et régionales. Disponible ici. Consulté le 01/07/2022.

Feuille de route du PTSM de l’Ain.

Psycom. Article « Quand on a des pensées suicidaires ». Consulté le 20/07/2022 à l’URL https://www.psycom.org/comprendre/la-sante-mentale/quand-on-a-des-pensees-suicidaires/

Journal Missions n° 42.

Violence

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Violence

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LE CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE OYONNAX/BELLIGNAT

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Parchemin CATTP

LE CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE OYONNAX/BELLIGNAT

Historiquement, le CLSM OYONNAX/BELLIGNAT a vu le jour en 2020.  Il est en lien avec le Contrat Local de Santé (axe santé mentale), le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) OYONNAX/BELLIGNAT est porté par la Coordination Santé Mentale de l’Ain (CoSM01) au sein du Centre Psychothérapique de l’Ain (CPA) de l’association ORSAC.

La mise en place du CLSM se déroule en 3 grandes étapes : une phase de diagnostic, d’élaboration d’une feuille de route en concertation avec les acteurs du territoire (élus, professionnels, bénévoles, grand public, personnes concernées, aidants) et de mise en œuvre des actions, intégrant l’évaluation du dispositif et des actions.

L’ensemble du processus est assuré par une coordinatrice, que vous pouvez joindre via l’email de la CoSM01, en précisant le territoire concerné : cosm01@orsac-cpa01.fr

Le diagnostic local de santé mentale

En 2020 – 2021, un diagnostic de santé mentale territorial a été réalisé sur les territoires d’Oyonnax-Bellignat-Arbent.

Réalisé dans le cadre du développement du CLSM, ses objectifs étaient d’identifier :

  • les structures et dispositifs présents sur le territoire (ressources locales)
  • les problématiques et les besoins des acteurs rencontrés
  • les problématiques de santé mentale identifiées par les professionnels, auprès de leurs usagers

D’autre part, un des objectifs était également de présenter l’impact des « défis du 21ème siècle » sur la santé mentale de la population, ainsi que les différentes initiatives actuelles du territoire et de ses acteurs pour y faire face.

Pour répondre à ces objectifs, 57 professionnels du territoire ont été interviewés. Des revues de littérature ont été réalisées.

Ce diagnostic a mis en évidence de grand enjeux :

  • Observation de conduites à risque/addictives
  • Une partie de la population en souffrance psychique d’origine sociale (détresse psychologique)
  • Les défis du 21ème siècle comme enjeux de santé mentale publique majeur
  • Des relations affectives et familiales fragilisées
  • Un accès aux droits et un recours aux soins non-systématiques
  • Un territoire engagé pour le partenariat et pour le bien-être de ses habitants
  • Des professionnels démunis pour accompagner leurs usagers vivant avec des problèmes de santé mentale

Ce diagnostic a été présenté en comité de pilotage élargi.

Parmi les axes de travail émergents, 5 ont été retenus.

La feuille de route du CLSM d'Oyonnax-Bellignat

La Feuille de route du CLSM d’Oyonnax Bellignat (2021-2023, avec un avenant en 2024) s’articule autour de 5 axes principaux :

  • Prévention de la souffrance psychique et insertion socio-professionnelle. Cet axe traite en particulier les questions liées à la stigmatisation en santé mentale.
  • Logement-hébergement et santé mentale. Cet axe s’articule autour des situations complexes en santé mentale dans les lieux de vie, et autour du cadre de vie (bâti) et de l’aménagement de l’espace public.
  • Cohésion sociale et résilience urbaine. Une attention particulière à la nature, et notamment à l’accompagnement du développement d’un jardin partagé d’un point de vue de l’inclusion et de la cohésion sociale est portée.
  • Parentalité, enfance et adolescence. Cet axe soutient le développement de connaissances autour de thématiques en lien avec la parentalité et l’adolescence, et la sensibilisation de ce public.
  • Accompagnement des acteurs du territoire en santé mentale. Il s’agit ici de soutenir les professionnels dans le champ de la santé mentale, en visant le développement de connaissances et de compétences.

Pour chacun des axes, plusieurs actions ont été mises en place.

Ces actions ont été pensées en groupes de travail pluridisciplinaires.

Ces actions sont ensuite présentées en comité de pilotage et en assemblée plénière.

Découvrez les actions mises en place pour chacun des axes thématiques (de 2021 à 2024) !

AXE Prévention de la souffrance psychique

Découvrez les actions mises en place dans le cadre de cet axe !

AXE Logement-hébergement et santé mentale

Découvrez les actions mises en place dans le cadre de cet axe !

AXE Cohésion sociale et résilience urbaine

Découvrez les actions mises en place dans le cadre de cet axe !

AXE Parentalité, enfance & adolescence

Découvrez les actions mises en place dans le cadre de cet axe !

AXE Soutenir les acteurs du territoire en santé mentale

Evaluation du dispositif CLSM (2020 – 2023)

Un travail d’évaluation a été réalisé fin 2023 pour mesurer l’impact du CLSM sur le territoire.

Accédez au rapport d’évaluation ici  -> Rapport évaluation CLSM OB 2020-2023 ou contacter la Coordination Santé Mentale de l’Ain pour plus d’informations : cosm01@orsac-cpa01.fr.

Le CLSM en 2024 : actions déployées

Fin 2023, le CLSM a bénéficié d’un avenant à la convention afin de poursuivre les travaux engagés les années précédentes.

Le CLSM a poursuivi la mise en place d’actions, en cohérence avec les axes stratégiques initialement inscrits dans la feuille de route.

Dans le cadre de l’axe « Prévention de la souffrance psychique« , le CLSM a accompagné un groupe de professionnels du territoire dans la création d’une exposition interactive « santé mentale et activité physique et sportive » ayant pour objectif de sensibiliser aux liens entre santé mentale et activité physique et sportive. Une extension du jeu « Démêlons le vrai du faux » créé en 2023 a été réalisée avec une nouvelle catégories « santé mentale et activité physique et sportive ». Ces outils ont été présentés en septembre 2024 auprès des partenaires locaux. D’autre part, une soirée de sensibilisation aux violences en milieu sportif a eu lieu en octobre 2024 pour informer et outiller les animateurs et encadrants sportifs du territoire. Ces actions s’inscrivent dans le cadre des SISM.

Un groupe de travail en promotion de la santé mentale a élaboré un projet comprenant plusieurs actions en lien avec la pratique des jeux-vidéos. Plus précisément, il s’agit de promouvoir une santé mentale positive en prenant en compte l’usage des jeux-vidéos. Cette action vise principalement au développement de compétences psychosociales, à la déstigmatisation des jeux-vidéos, à la création d’une communauté de soutien (prévenir l’isolement), et à la valorisation des compétences des joueurs.

Une demi-journée de sensibilisation « santé mentale et précarité » a eu lieu. Près de 20 professionnels ont bénéficié de ce temps.

Enfin, une journée de renforcement du maillage local en prévention du suicide aura lieu en décembre 2024 afin de déconstruire les idées reçues autour du suicide et de déstigmatiser les problèmes de santé mentale.

Dans le cadre de l’axe « Logement-hébergement », l’animation de l’instance ressources s’est poursuivi.

Deux actions s’inscrivent dans l’axe « cohésion sociale et résilience urbaine » : premièrement, 3 ateliers « compétences psychosociales et jardin partagé » sont organisés en octobre et novembre afin de promouvoir une santé mentale et sociale positive en lien avec l’environnement naturel.  Deuxièmement, la CLSM a impulsé l’idée de mettre en place un Groupe d’entraide mutuelle (GEM) sur le territoire. Un temps d’information public a eu lieu au centre médico-psychologique d’Oyonnax, où le GEM d’Ambérieu était convié. Parmi les participants, plusieurs ont manifesté leur intérêt et leur volonté pour rejoindre un GEM sur le territoire. L’enjeu étant maintenant de faciliter la création et l’installation du GEM…

L’axe « parentalité, enfance et adolescence » a été animé via la mise en place de « cafés mamans » à Bellignat, en lien avec le service de Prévention spécialisée de l’ADSEA01. Un travail de communication est à approfondir pour permettre à un maximum de mamans d’échanger autour de leurs pratiques et posture parentale auprès de leurs adolescents.

Enfin, l’assemblée plénière du CLSM s’est tenue en mars et a mobilisé près de 70 participants. Les ateliers programmés ont permis aux professionnels d’échanger autour de thématiques qui traversent le CLSM, à savoir les compétences psychosociales, la santé mentale communautaire, la prévention de la souffrance psychique et la coordination des acteurs du logement et de l’hébergement.

 

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